J’peux, j’ai piscine (en Burkini) !

Publié le par Hugues Débotte

J’peux, j’ai piscine (en Burkini) !

Je m’étais promis de ne pas réagir à chaud à l’actualité. Mais vue la canicule, rien de tel que de faire trempette. Certes ce n’est pas un sujet de fonds, mais comme la France le touche (pas celui de la piscine) une fois de plus dans des querelles qui la déchire (du maillot), je ne vais faire ce que le regretté Résistant Stéphane Hessel invitait à faire en clamant « Indignez vous ! ».


 

Avant de me prendre les foudres de la critique violente et agressive des communautaristes et des antifa ou bien des applaudissements de soutiens fanatiques (les deux extrêmes, oui!), je voudrai rappeler des questions de droit de base.


 

En étant sous le règne actuel de dictature officielle en France en 2019, celle de petite-crotte, n’oubliez jamais que depuis que le traité de Lisbonne a été imposé au peuple souverain, nous n’avons plus de Constitution et donc d’État de droit. Ceci est donc justifié par cela.

Mais, faisons comme si la pièce de théâtre à laquelle tout le monde croit encore et toujours – celle jouée par les élections, le vote « démocratique » (sic), la démocratie représentative (re-sic),les sondages, les médias principaux, les partis, les syndicats, etc – soit toujours valable. Considérons par démonstration par l’absurde, que la majorité des Français est piégée par ce mensonge collectif, cette illusion, prisonnière de la caverne des faire-croire. Et que donc nous soyons toujours et encore dans un Etat de Droit.


Dès lors, que signifie un « Etat de Droit » ? C’est une communauté – ici un pays, dans lequel il y a entre autre une Nation, et tous les non-natifs du pays – qui est régie par des règles où les individus se voient défendus et opposés par des droits, autrement dit des choses autorisées ou interdites.

 

Toujours en considérant de façon absurde être dans cette supposée situation tout à fait commune de non-dictature, nous pouvons admettre que la façon dans les règles sont fixées, à quelque niveau que ce soit dans la société, le sont de façon équitable, juste et transparente. Et que donc ce qui a été décidé et gravé dans le marbre de la loi ou la règle, s’impose à toutes et à tous sans discuter.

Il en va ainsi aussi de ce qui se passe dans une piscine publique – et même privée ouverte au public.

De mémoire, chaque fois que je me suis pointé dans une piscine et que je ne portais pas un maillot de bain réglementaire, et souvent un bonnet – pas dans toutes les piscines -, je me faisais refouler. Et j’ai vu plus d’un jeune un peu « cool-tranquille-ouech » se faire refouler pour les mêmes raisons. Ce qui est parfaitement normal.


Je me souviens aussi, petit, quand je prenais des cours de natation, que mon père ou ma mère, faisaient signe de loin, tout habillé(e), à partir d’un endroit réservé mais ne permettant pas d’accéder aux bassins.


 

Le « maillot de bain burkini » est un droit comme un autre, pour nager dans la mer, un lac, la Seine (enfin, l’Yonne, rappel hein ! Ce n’est pas la Seine mais l’Yonne qui traverse Paris). Mais dans une piscine publique, ce n’est pas adapté au droit. Si ce n’est pour une raison simple : cet habit peut être utilisé comme un vêtement le reste du temps, et rien ne dit qu’une fois sorti du bâtiment publique, ce n’est pas le cas ! La raison est purement logique et hygiénique.


Après, vue qu’on accepte un maillot boxer moulant aux hommes à la place des shorts, et bien soit ! Mesdames : montrez nous vos formes avec quelque chose que vous ne pourrez pas porter dans la rue, qui vous colle à la peau (oh yeaaah), et comment dire … Halleluiah et Inch’Allah !


 

Pour finir. Quel est le problème ? Le problème est que ce sujet s’impose parce qu’il divise. Or notre pays, qui n’est pas un Etat de droit, permet et autorise toutes les dérives. Autoritaires, celles du pouvoir. Conflictuelles, celles des communautés. Et notre pays n’a vraiment pas besoin de cela en ce moment. Car si les secondes peuvent être renvoyées aux chamailleries de débats d’idées et valeurs dans une réelle démocratie d’un réel Etat de droit, leur présence dans une dictature nous fait oublier que nous sommes dans un dictature.


 

Et c’est pour cela que la secte La République En Marche et son chef petite-crotte attiseront toutes les braises de la division, des haines et des déchirures autour des questions communautaires.


 

Ne tombons pas dans ce piège et soyons droits dans nos bottes (oui, je sais, mon nom de famille …). Tenons en nous en à la règle et au droit de base. Pas de visage couvert dans la rue, pas de prosélytisme religieux non plus, et pas de tenue non-réglementaire dans les piscines, point barre.


 

Ah ! Par contre, un truc : mes grand-mères portaient un voile sur leur cheveux, on voyait leur visage. Et elles n’étaient pas musulmanes, mais des catholiques pures et dures.

 

A méditer.

 

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